dimanche 27 janvier 2008

Le trou de la couche d'ozone

En réponse à l'affirmation de quelqu'un de mon entourage (qui se reconnaîtra) et selon qui le trou de la couche d'ozone s'était résorbé et qu'on nous avait alarmé pour rien depuis 20 ans...

"La couche d'ozone, qui protège ainsi la terre, est détériorée par la production et l'usage de produits chimiques, particulièrement le chlore et les chlorofluorures de carbone.
Le trou dans la couche d'ozone est "relativement petit" au-dessus de l'Antarctique, a annoncé mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), tout en refusant d'y voir un signe de résorption durable du phénomène. Depuis 1998, seules 2002 et 2004 ont été meilleures que l'année en cours, a déclaré à Genève le spécialiste de l'ozone pour l'organe onusien, Geir Braathen.
Mais "il ne s'agit pas d'un signe de rétablissement de l'ozone", a souligné M. Braathen à l'AFP, expliquant que la bonne nouvelle de 2007 était liée à un hiver austral relativement doux au-dessus de l'Antarctique et non à une véritable diminution de la quantité de chrome et de brome dans la stratosphère.
Le trou dans la couche d'ozone, favorisé par le froid, apparaît traditionnellement début août et se résorbe entre la mi-novembre et la mi-décembre. Cette année, le trou est apparu plus tôt mais son maximum a été atteint dès la mi-septembre alors qu'il faut habituellement attendre la fin du mois pour commencer à le voir se réduire, selon l'expert de l'OMM.
Cette année, le trou couvrait environ 25 millions de km2 à son maximum, alors qu'il avait atteint un record de 29,5 km2 l'an dernier. Ces évaluations sont moins alarmistes que les premières observations communiquées le mois dernier par l'OMM qui estimait alors que le trou 2007 serait proche par sa taille de son record de 2006.
L'ozone, une molécule issue de l'oxygène, permet de filtrer les rayonnements dangereux des ultra-violets du soleil qui endommagent la végétation et peuvent provoquer des cancers de la peau. La couche d'ozone, qui protège ainsi la terre, est détériorée par la production et l'usage de produits chimiques, particulièrement le chlore et les chlorofluorures de carbone (CFC, gaz d'aérosols et réfrigérants).
Des restrictions d'usage des CFC ont été décidées par le Traité de Montréal du 16 septembre 1987. Fin septembre, près de 200 pays ont décidé à Montréal d'accélérer de 10 ans l'élimination de substances nocives pour la couche d'ozone."


"Selon l'Organisation Météorologique Mondiale ces "fluctuations aussi marquées sont dues aux variations interannuelles des conditions météorologiques régnant dans la stratosphère et non à la quantité totale de susbstances destructrices d'ozone dans cette couche de l'atmosphère." (OMM, 2004)"
(voir : http://www.notre-planete.info/environnement/trouozone_1.php)

jeudi 24 janvier 2008

Ils poussent le bouchon trop loin

Lamentable.

Je ne trouve pas d'autre mot, je suis abasourdie face à ce que je vois et entend dans cette boîte de merde!

Aujourd'hui, ils viennent de faire une bonne grosse gourde qui va leur coûter cher.
Ils viennent de pousser vers la sortie un ami, ingénieur, un pilier parmi ses collègues et amis. Pourquoi? Parce que c'est une grande gueule, qu'il ne mâche pas ses mots, qu'il n'hésite pas à leur dire leurs 4 vérités en face au lieu de ruminer tout seul dans son coin (comme on le fait tous).

Après une longue série de démissions depuis une année, voilà qu'ils se mettent à pousser les gens vers la sortie dès qu'ils l'ouvrent trop, qu'ils entravent le pouvoir absolu du big boss, notre desposte de patron...

Oui c'est un despote. Le genre de patron qui tient à être au courant de TOUT ce qui se passe, de prendre TOUTES les décisions...
C'est le style de management où le patron est un commandant autoritaire qui demande la soumission du subordonné. (d'après la grille des styles de management de Blake et Mouton: http://erwan.neau.free.fr/Toolbox/Grille_des_styles_de_management.htm)

Le départ de notre ami nous a tous choqué, a crée une onde sismique qui s'est propagée partout.
Et d'ici quelques mois, quasiment toute l'équipe compte partir, et ceux qui restent le font parce qu'ils sont "contraints" de rester (parce qu'ils viennt de se marier, ou avoir un enfant...) et qu'ils recherchent la stabilité et la sécurité.

Comme Thomas Jefferson, je pense que: "Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une ni l'autre."

Moi je me tire.

Ma nouvelle vie m'appelle.

mardi 22 janvier 2008

Mes collègues et ami(e)s

Mes collègues et ami(e)s vont me manquer...

Je ne réalise pas encore, mais je sens que j'aurai le coeur gros en les quittant.

Je n'aurai jamais cru qu'ils tenaient à moi tant que ça. Ca me touche beaucoup de les voir émus à l'annonce de mon départ.

Mais bon, ma nouvelle vie m'appelle, j'ai pas trop le choix.

J'espère que mon départ servira au moins à améliorer leur situation, qu'il permettra de tirer la sonnette d'alarme, au cas où les dirigeants ne se seraient pas encore rendu compte que pour qu'une boîte informatique réussisse, il ne suffit pas d'être à la pointe de la technologie, il faut que le management évolue aussi..

Je ne sais pas si c'est une simple coincidence, ou si c'est voulu, mais cet après-midi, deux heures après ma démission, on est venu me connecter à internet..

Ceci n'est pas un privilège me diriez-vous! Mais oui, je suis d'accord! Mais que voulez-vous?
On travaille en autarcie: tous les ports USB sont désactivés, tous les lecteurs CD enlevés, internet au compte-gouttes, pour certains privilégiés, à la demande, pas bibliothèque, ni documentation...
Cela fait 2 ans et demi que j'oublie petit à petit tout ce que j'ai appris à la fac.

Vraiment dommage.

Ca y est! Je démissionne!

Cela fait tellement longtemps que j'attendais ce moment...

J'écris ma lettre de démission et ça a un côté jouissif!!

Alors...

Pour tous les coups de gueules que j'ai eu au travail..
Pour toutes ces fois où j'avais envie de me tirer mais que je ne pouvais pas le faire..
Pour toutes ces fois où je me sentais surexploitée, sans rien en retour..
Pour toutes les fois où on m'a cassé les pieds..
Pour toutes ces fois où j'avais envie de leur dire MERDE!



Je démissionne!

Huuuummmm



A la fac, on nous apprend à écrire des lettres de motivation mais jamais de lettres de démission.
Chers étudiants, sachez que l'on ne vous a pas enseigné à rédiger une lettre de démission parce que c'est un peu comme faire l'amour...on l'apprend en le pratiquant, pas besoin de cours, c'est instinctif!

"Madame, Monsieur,

J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que je suis démissionnaire de mes fonctions de XXXX que j'occupe depuis le JJ/MM/AAAA au sein de votre société.


Pour respecter le délai-congé d'une durée de XXX mois comme précisé dans mon contrat de travail (ou ma Convention Collective) je quitterai l'entreprise le JJ/MM/AAAA.
Je reste à votre disposition, afin de convenir d'un rendez-vous à votre convenance.
Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de mes sentiments très distingués."



Cet après midi je dépose la lettre au bureau d'ordre et j'attends de voir leur réaction.

A suivre...

lundi 14 janvier 2008

Le hasard fait bien les choses

Non, non, je ne vais pas lâcher le morceau..pas encore..ça viendra, plus que quelques jours...

Mais aujourd'hui, devinez ce qui m'est arrivé!
Je quitte mon travail à midi, je passe m'acheter une carte de recharge pour mon portable et sur qui je tombe?

Sur celle qui était ma meilleure amie au lycée et que j'ai perdu de vue!
On s'était chamaillé pour une broutille, dont je ne me souviens plus d'ailleurs...et on a perdu contact depuis le bac...
Le hasard a fait qu'elle travaille à deux pas de mon lieu de travail et que je la trouve par hasard, aujourd'hui..

On s'est échangé nos numéros de téléphone, et on s'est promis de se voir prochainement.
On a tellement d'histoires à se raconter...il s'est passé tellement de choses depuis...

Dommage que....ah non, je me tais..Chuuuuut..

dimanche 13 janvier 2008

Compte à rebours: 3..2..1

Ca ne va pas tarder à exploser...à jaillir, à partir dans tous les sens!
Je me retiens depuis bientôt une dizaine de jours, j'évite mon blog pour éviter toute tentation...
Mais bientôt je pourrai partager la nouvelle avec vous !
Cette semaine je pense.



Un indice?
Anna, votre nouvelle vie vous appelle en 2008.



Tout ce que je peux vous dire à l'heure actuelle c'est que je suis partagée entre euphorie et appréhension.
J'attendais ça depuis bientôt 1 an, et maintenant que c'est presque fait, j'ai du mal à y croire...

Allez, j'arrête, je me connais, je vais bientôt lâcher le morceau...

Ayya, ciao!

samedi 12 janvier 2008

Chapeau bas, monsieur Nacer Khemir

Je commence d'abord par un Erratum:
Hier soir, ce n'était pas la projection des "Baliseurs du désert" mais de "l'histoire du pays du bon Dieu", le premier film de Nacer Khemir.

Hier soir, la salle était moins dégarnie que la veille.
Mis à part le personnage grotesque assis au fond de la salle, qui n'a pas arrêté de roter tout au long de la projection...tout le monde a visionné le premier film de Nacer Khemir comme on mange un délicieux gâteau dont on ne veut perdre aucune miette.

A la fin du film, certains lui ont posé des questions sur ses films en général, sur son surnom de "cinéaste utopique"...

Je pense que ceux qui le taxent d'utopique n'ont rien compris ou du moins n'ont pas saisi le sens des métaphores qui jonchent ses films.
Dans "l'histoire du pays du bon Dieu", ce jeune homme chétif qui erre dans les couloirs sans fin, qui cherche la sortie et qui rencontre un vigile qui lui dit: "Si tu veux trouver la sortie, lis le journal"...
Le jeune homme s'exécute, prend le journal du jour et le feuillète par terre, où s'accumulent les journaux que d'autres avant lui auraient probablement feuilleté cherchant la sortie...


Absurde, incensé, sans queue ni tête me diriez-vous?
Pas du tout.
Cette scène est une métaphore qu'on pourrait interpréter infiniment.
Chacun d'entre nous pourrait y voir un message, y trouver un sens qui sera le sien.
Cette scène est totalement atemporelle (comme le film de Baba Aziz d'ailleurs).
Elle date des années 60 et pourtant elle pourrait évoquer des réalités , des sujets d'actualité, d'aujourd'hui, en 2008.
Personnellement, j'y vois le désarroi des jeunes cherchant à tout prix à quitter le pays, cherchant la sortie, rêvant d'une vie meilleure de l'autre côté de la rive..et qui errent dans les rues (ou dans les couloirs).
Ils lisent le journal (ou surfent sur le net) pour y trouver une offre d'emploi, une porte de sortie.


Pas si utopique que ça finalement.
Il suffit de faire un peu plus d'effort qu'en regardant un nième film commercial américain où il n'y a rien à interpréter, aucun effort à fournir.
Consommer son film comme on consomme son pop corn.



Le génie de Nacer Khemir réside dans le fait qu'il fait des films atemporels, qui traversent les années sans prendre une ride, qui sont porteurs de messages universels, profonds..sans en avoir l'air, en improvisant, avec les moyens du bord.



Enfin, pour l'anecdote, ce film est né d'un concours de circonstances et avec très très peu de moyens: Nacer Khemir a pu dégoter une des 4 caméras qui devaient circuler dans tout le pays à l'époque, une Estaffette et 1000 litres de carburant.
C'est tout.
Il devait préparer un reportage au début, et finalement il s'est retrouvé à faire un film.
Pas d'acteurs: le jeune homme chétif c'est lui et le reste des personnages ont tourné quelques scènes sans savoir qu'il s'agissait d'un film.

A la question: "Si on vous donnait l'occasion de refaire le film aujourd'hui, que changeriez-vous?" , il a répondu: "Aujourd'hui, je ne referai pas ce film, et je ne pourrai plus jamais refaire ce film, car l'homme que je suis aujourd'hui n'est plus l'homme que j'étais dans les années 60. L'homme change, évolue, je n'ai ni les mêmes connaissances que j'avais à l'époque, ni les mêmes moyens...tout a changé".

Et à la question: "Que vous évoque ce film, 32 ans plus tard?" il a répondu: "Rien, mis à part une scène où une jeune femme apparaît à l'écran et qui me rappelle quelques souvenirs personnels, il n'évoque rien en moi. Je n'ai pas pour habitude de regarder en arrière, j'ai la chance d'être toujours tiré vers l'avant par mes nombreux projets. Je n'ai pas le temps de regarder en arrière."

Chapeau bas, monsieur Nacer Khemir.

vendredi 11 janvier 2008

NACEUR KHMIR

Un personnage mystérieux, habillé en impérméable gris vert, une casquette ronde, assimilable à un béret, les cheveux grisonnants, la moustache plus jeune, très discret...

Hier soir j'étais gênée, attristée, de voir la salle aussi peu garnie, devant la projection d'un documentaire sur Naceur Khemir, fait par Fathi Doghri.
Il était là, dans la salle, parmi nous. Il est venu répondre à nos éventuelles questions sur le documentaire, en l'absence de Fathi Doghri.
Il nous a parlé de ses nombreux projets artistiques en cours: peinture, écriture, sculpture, cinéma, documentaire...
Waw!
Comment se fait-il que nous ayons des artistes de talent, comme Naceur Khemir, mais dont nous ignorons tout ou presque?
Comment se fait-il qu'un artiste aussi complet que lui ne soit pas encouragé ni mis en valeur par notre pays?

Pourtant...
"Du conte au cinéma, de la peinture à la sculpture, de la calligraphie à l’écriture, Nacer Khemir a projeté un pont entre les deux rives, entre le nord et le sud, l’Orient et l’Occident. Très tôt bercé par l’univers du conte, il obtient une bourse de l’UNESCO pour étudier le cinéma à Paris. En 1972, il part à la recherche des conteurs dans la médina de Tunis, et ce travail de collectage de contes inspirera quatre films autour du conte et des conteurs.
En 1975, L’Histoire du Pays du Bon Dieu, film qui raconte la quête d’un homme à la recherche d’une frontière, ponctuée par la rencontre avec des conteurs, tels des pierres blanches qui lui montrent le chemin.
En 1977 L’Ogresse, film réalisé pour la télévision suisse romande. En 1978 le film Sommaa.
En 1981 A la recherche des Mille et Une nuits, film pour FR3.
C’est en 1975 avec la publication du livre L’Ogresse chez François Maspero qu’il commence à raconter en France et participe au renouveau du conte, notamment en initiant des ateliers de formation de conteurs, de l’Abbaye de Royaumont à Grenoble, de l’Abbaye de Sénanque à La Chartreuse de Villeneuve lès Avignon…
Parallèlement il fera plusieurs expositions autour du conte : à Beaubourg-Centre Pompidou, au Salon du livre de jeunesse de Montreuil…
En 1982 et 1988, invité par Antoine Vitez, il raconte durant un mois Les Mille et Une nuits au Théâtre National de Chaillot, chaque soir une nouvelle histoire, 25 heures de récit dans une scénographie de Yannis Kokkos. Et au long de ces dernières années il conte Les Mille et une nuits aux quatre coins du monde."

Et nous sommes les derniers à le savoir!!

Pas un seul conte de Naceur Khemir ne figure dans les manuels d'école des petits tunisiens.
Qu'attendons-nous? Qu'il parte, pour lui rendre un hommage post -mortem?
Pourquoi?
Ca coute moins cher peut être...
A qui donne-t-on des aides pour le cinéma aujourd'hui? A des "Ali Laabidi" pour commettre des films comme "LAMBARA"?
Mon Dieu, quel gâchi!!

Ce soir, j'y retourne, à El Hamra, ils projettent son film "Les baliseurs du désert" à 19h. Il sera sûrement là. Et ce sera sûrement aussi bien que "Baba Aziz".

C'est maintenant qu'il faut leur rendre hommage, c'est maintenant qu'il faut leur manifester notre encouragement, notre intérêt pour leurs oeuvres, notre fierté de l'avoir comme compatriote.

Maintenant.

mercredi 9 janvier 2008

Bonne année encore

Bizarrement, je n'ai reçu aucun sms de voeux pour la nouvelle année de l'héjir...
Silence radio..
Les tunisiens se sentent-ils moins concernés par l'année de l'héjir que par celle de Jésus?
Probablement.

Bonne année quand même ;)

mercredi 2 janvier 2008

Engagée N° 785226

Je viens de m'engager.
Non pas dans l'armée, ni dans un mariage...mais pour la Terre.
Et c'est très sérieux.

"Ushuaia", l'émission de Nicolas Hulot diffusée hier soir sur TF1 m'as tout simplement émerveillé.
L'émerveillement, n'est-il pas le premier pas vers le respect de la nature. Je crois avoir entendu Nicolas Hulot le dire.
Et je suis tout à fait d'accord.

Quand vous regardez des images aussi magnifiques, des paysages tout droit sortis du plus beau rêve que vous puissiez faire un jour, vous ne pouvez que dire "SOB7AN ALLAH!!".

J'ai testé l'impact de mon comportement quotidien sur l'environnement sur: http://www.defipourlaterre.org/jemengage/climact/ et il en ressort que j'émets à moi seule : 6516 Kg de CO2 annuellement !!!

Faites le test vous aussi et dites-moi à combien êtes-vous.

Lors du test, on vous demandera dans quel département habitez-vous. Ne vous arrêtez pas, faites un raisonnement par analogie, exemple: moi j'habite Ariana, une ville de 160 000 habitants. Allez sur ce site vous trouverez une liste des villes et départements français avec le nombre d'habitants: http://fr.wikipedia.org/wiki/Grandes_villes_de_France.
La ville de Toulon, dans le département du Var, compte 160 000 habitants, j'ai donc choisi le Var.

Vous ne vous sentez pas concerné?
Vous avez tort.
Eh bien le jour où vous aurez la mauvaise surprise, un de ces lundi matin, devant la pompe à essence, à payer 2 à 3 fois le prix que vous payez aujourd'hui pour le litre de carburant...là, ça passera de travers!

Rien qu'aujourd'hui, le prix du baril de pétrole a atteint pour la première fois le seuil des 100 $US !
Les subventions de l'Etat dans le prix du carburant ont commencé et continueront à augmenter, et cela aura un effet boule de neige sur toute l'économie de notre pays.

"Le montant total des subventions allouées aux hydrocarbures en comparaison avec les prix en vigueur à l'échelle mondiale est de 2000 millions de dinars sous forme de subventions directes et indirectes.
Cette subvention aurait pu contribuer à l'effort national de développement et aurait servi à réduire le taux d'endettement public afin de mieux l'adapter au niveau de l'économie nationale et aux taux d'endettement dans certains pays émergents concurrents dont le taux d'endettement représente (40%) du PIB contre (54%) en Tunisie, et ce, en dépit des efforts déployés au cours des dernières années en vue de réduire ce taux d'environ 10 points, soit de (63,5%) à (54%).
Parallèlement à la hausse des prix des hydrocarbures la flambée des prix a également touché les produits de consommation de base subventionnés par l'Etat, à l'instar des céréales et des huiles végétales qui ont vu leur prix grimper de manière fulgurante l'espace d'une année.
La réussite de la Tunisie à relever l'ensemble de ces paris et défis est le résultat des mesures décidées tous azimuts dont notamment la poursuite de la rationalisation de la consommation d'énergie engagée depuis des années et son remplacement par des ressources de moindre coût, chaque fois que cela est possible, outre l'ajustement étudié des prix, ajustement qui permet aux consommateurs de prendre conscience que le coût de l'énergie de nos jours n'est pas celui d'hier et ne sera pas celui de demain."


Alors, ce soir, je m'engage à respecter encore plus l'environnement, à faire ce qui est en mon pouvoir pour réduire mes émissions de gaz à effet de serre.

Moi, engagée N°785226 pour la Terre, je m'engage donc à:

- préférer les produits respectueux de l'environnement, et éviter les produits jetables;
- éteindre les appareils électriques au lieu de les laisser en veille;
- choisir des appareils économes en énergie (lampe basse consommation...);
- préfèrer une douche rapide au bain;
- ne pas surchauffer mon logement;
- moins utiliser la voiture pour aller travailler, faire les petits déplacements à pied;
- conduire souplement et moins vite.

mardi 1 janvier 2008

Bonne année quand même

- Bonjour "No name"! Que fais-tu?
- Je gère mon blog.
- Comment?
- Je réponds aux commentaires des uns, lis les blogs des autres. M'inspire des uns, inspire les autres..
- Alors comme ça tu veux changer de nom?
- Oui
- Comment veux-tu t'appeler?
- J'sais pas encore, je cherche. Je me cherche.
"En tête à tête, avec moi-même,
Souvent j'me tate pour trouver l'thème" [Mathieu Chedid]

Tout compte fait, je pense que je garderai "Anna" et me séparerai de "Kristina".
Qu'en pensez-vous?
"No name" c'est trop impersonnel, dénudé de toute identité..Moi je veux juste changer d'identité, et non rester sans.
Changer d'identité non pas parce que j'ai qq chose à fuire. Non.
C'est juste que ce surnom je ne l'ai pas choisi, et que désormais je veux décider pour moi, à commencer par mon identité.

Les nouvelles résolutions de 2008 ne sont donc qu'un prétexte. L'occasion de tourner une page et d'écrire sur une page blanche un nouveau titre, un nouveau surnom.

"Les bonnes résolutions sont des chèques tirés sur une banque où l'on n'a pas de compte courant." [Oscar Wilde]

Le passage d'une année à une autre ne signifie rien en somme. Au final, on est juste arrivé au bout d'une série de 365 jours.
Pourquoi est-ce que les choses devraient prendre une nouvelle tournure pendant les 365 jours à venir, plutôt que pendant les 365 jours d'avant?
Un pur hasard.
Après tout, le calendrier que nous utilisons n'est que le fruit d'une convention. On aurait très bien pu adopter un autre. N'y a-t-il pas 3 types de calendriers? Julien, Grégorien et Révolutionnaire?

Historique:
Trois types de calendriers sont ainsi essentiels à connaître :Les calendriers Julien, Grégorien et Révolutionnnaire ; en précisant cependant que les généalogies " roturières " n'ont bien souvent que peu l'occasion d'utiliser le premier.
Le calendrier Julien fruit d'une réforme effectuée par César avec les conseils de l'egyptien Sosigène en 46 avant l'ere chrétienne ou en l'an 708 de la fondation de Rome, substitue un calendrier solaire au calendrier lunaire préexistant, l'année compte ainsi 365 jours avec adjonction d'une journée tous les 4 ans ( année bissextile ) pour rattraper le retard des années civiles sur les années solaires ou années tropiques ( représentant le temps mis par la terre pour tourner autour du soleil entre deux equinoxes de primptemps ) qui sont de 365,242 jours.Toute échelle de temps a une origine, généralement fixée sur un évènement fondateur d'une civilisation, c'est en 532, sur une proposition du moine Denys le petit que l'église décide de compter les années à partir du 1er janvier suivant la naissance du Christ fixée au 25 décembre de l'an 753 de la fondation de Rome ; l'ere chrétienne débute donc le 1er Janvier 754 de la fondation de Rome, à noter que l'année de la naissance du Christ n'est pas l'année 0, on passe ainsi de l'an -1 avant J.C, à l'année +1 après J.C.Dans beaucoup de pays le début de l'année a longtemps été le 25 mars ( d'où la dénomination d'année de l'incarnation ), notamment en France où il sera définitivement fixé au 1er janvier sous Charles IX par l'édit du Rousillon en 1564. Les imprécisions induites par le calendrier Julien se sont accumulées au cours du temps, pour aboutir en 1582, année de la réforme Grégorienne à un écart de 13 jours, entrainnant une discordance entre les dates et le début des saisons.Cependant la dite réforme inspirée par le pape du même nom Grégoire XIII, n'a pris en compte que 10 jours de décalage, comptés à dater du concile de Nicée en 345.
Au Jeudi 4 octobre 1582 succeda le vendredi 15 octobre 1582, et pour corriger les imprécisions du calendrier antérieur les années bissextiles sont définies comme étant les années dont le chiffre est divisible par 4, à l'exception de celles qui sont multiples de 100 et non divisibles par 400, le retard entre les années civiles et solaires bien que moindre, subsiste ( 25 secondes par an ), ce qui fait un jour de retard pour un peu plus de 3000 ans.Si cette réforme est rapidemment adoptée par de nombreux pays dont la France dès 1582 par une ordonnance de la même année ( au 10 décembre 1582 succède le 20 dècembre ), elle rencontrera plus de résistance dans les pays protestants ( l'Allemagne l'adoptera en 1700 ) et surtout dans les pays orthodoxes où il est considéré comme impie de modifier l'ordonnancement des jours institué par Dieu. Le décalage entre les deux calendriers est de 13 jours actuellement et passera à 14 en 2100, les correspondances sont malgré tout facile à effectuer, ce qui est pour le moins peu évidant avec le calendrier Révolutionnaire. Innovation de la révolution française qui voulait faire table rase du passé, ce calendrier rapidemment tombé en désuétude reste cependant très usité en raison de l'importance de la péridode qu'il couvre.Il compte de la fondation de la république ( 22 septembre 1792 ), l'année révolutionnaire commence ainsi le 22 septembre de l'ere dite alors "vulgaire". L'année est divisées en 12 mois de trente jours avec 5 jours complémentaires appelés sans culotides, la période bissextile de 4 ans est appelée Franciade, chaque année bissextile comptant un jour supplémentaire appelé jour de la Révolution.
On peut constater que la mesure du temps est finalement beaucoup plus complexe que l'on pourrait intuitivement le penser, et les débats sur le sujet sont loin d'être clos.


Puisque les débats ne sont pas clos, je me permets de mettre en doute le calendrier actuel. Pourquoi devrais-je me plier au choix du moine Denys le petit? Le 1er janvier actuel n'est donc que le "n" ième jour d'un autre calendrier.
Pourquoi fêter un nième jour d'un calendrier? Pourquoi devrait-il représenter un tournant quelconque dans nos vies?
Pour finir, je dirai que ce découpage du temps en années, et le fait de fêter le passage d'une année à une autre n'est que le moyen de tourner une petite page, de prendre son élan pour un nouveau départ..un prétexte pour faire le bilan, se remettre en question et changer ce qu'il faut changer.
Car si le temps n'était pas découpé ainsi, on se lasserait.

[Jim Ryun] dit : "La motivation vous sert de départ. L'habitude vous fait continuer."
Moi je dirai plutôt: "Un nouveau départ vous sert de motivation. La continuité vous fait tomber dans l'habitude" pour parler du nouvel an.

Bonne année quand même.